De ses premières expériences dans le travail de la vigne et du vin, Jérôme Lambert va surtout retenir les conseils de Richard Leroy. Pur angevin, fermier et apprenti vigneron au cœur des Coteaux du Layon, il constitue progressivement à partir du début des années 2000 un petit domaine et opte pour une viticulture sans produits chimiques, des vinifications naturelles exemptes de soufre et des élevages sans bois. Les 4 ha de vignes patiemment réunis comportent principalement du chenin, en parfaite adéquation avec le terroir de schistes propre à l'Anjou noir, ainsi que des cépages rouges (cabernet franc, gamay, grolleau), et donnent des vins dépourvus de toute volonté démonstrative mais au contraire marqués par leur franchise, leur sincérité et leur nature.